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LES SALAMANDRES


La salamandre tachetée ou Salamandra salamandra (Linné 1758) est l’urodèle le plus connu et le plus rependu d’Europe.


Sous espèces : S. s.salamandra (France, Est de l’Europe), S. s. terrestris (France, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse), S. s. bejarae (Espagne), S. s. almanzoris (Sierra de Gredos, Espagne), S. s. gallaica (Portugal et zones frontalières de l'Espagne), S. s. bernardezi (nord de l'Espagne), S. s. fastuosa (Pyrénées occidentales), S. s. corsica, (endémique à la Corse), S. s. gigliolii (Italie), S. s. longirostris (sud de l'Espagne),S. s. crespoi (sud du Portugal).

Elle atteint jusqu’à 20-25 cm de long (un record de 1969 est cité à 31,6 cm). Sa peau lisse et brillante est noire à taches ou à bandes jaune vif.
Elle affectionne surtout les milieux forestiers et évite les garrigues méditerranéennes peu ou pas boisées (voir vidéos). Elle passe la totalité de son existence hors de l’eau dans laquelle elle se noierait rapidement si elle n’avait aucun moyen de sortir ; elle ne s’y rend que pour y déposer ses larves en automne, hiver et printemps. (Une caractéristique de ces larves est la présence d’une tache clair à l’interstice de chaque patte).Sous un climat rude, à une altitude élevée par exemple, la « mise bas » peut être considérablement retardée. Les larves éclosent tout de même en temps normal, pendant leur vie « utérine », les plus fortes dévorent les plus faibles et les embryons non éclos, elles peuvent même (pour certaines sous espèces) se métamorphoser à l’intérieur du ventre de la mère, cette dernière mettant au monde de petites salamandre qui mèneront dés la naissance une vie terrestre.

Particularité : elle possède un puissant venin sécrété par les glandes parotoïdes situées de part et d'autres de la nuque et par des pores situés le long de la colonne vertébrale. Peut être mortel pour les mammifères par ingestion, inoffensif par manipulation: attention de ne pas se frotter les yeux immédiatement après! 

Protégée en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993
Fire salamander, Feuersalamander, Salamandra pezzata, Salamandra común, Salamandra-de-pintas-amarelas, Eldsalamander, Ildsalamander, Ildsalamander, Vuursalamander, Tulisalamanteri, Σαλαμάνδρα

Photo : Cabri

Les salamandres noires ou Salamandra atra (Laurenti 1768) et Salamandra Lanzaï (Nascetti 1988) sont quand à elles peu rependues, elles ne fréquentent que les milieux d’altitude. Elles ne dépassent guère les 15 cm de long et sont les seuls urodèles européens complètement noirs y compris la face ventrale.

La salamandre noire ne se laisse pas facilement observer. Elle passe une grande partie de sa vie cachée par exemple sous des plaques en pierre, des bûches ou des racines ou à l’intérieur de fentes dans la roche. Certains individus peuvent être observés lors de fortes pluies mais aussi à l’aube, lorsque le sol est encore humide de rosée. Par temps sec et venteux ainsi qu’au cours de la soirée et des premières heures de la nuit, la plupart des animaux restent introuvables.
En basse altitude, l’activité annuelle ne commence que vers le début du mois de mai et dans les montagnes souvent plusieurs semaines après la fonte des neiges. En juin, l’activité s’accentue sensiblement et on peut observer avant tout l’accouplement de ces animaux. Actuellement, on ne dispose pour ainsi dire d’aucune information concernant l’hibernation de la salamandre noire.
Comme certaines salamandres vivant dans des climats rudes, elles retardent la « mise bas » jusqu’a métamorphose complète. Ce n’est qu’en 1988 que des études génétiques (réalisées par Nascetti) ont permis de différencier ces deux espèces et qui fut noté en annexe de la convention de berne en 1993

Salamandra atra : Photo 1, Photo 2, Photo 3
Salamandra lanzai :
Photo 1, Photo 2, Photo3 

Statut : protégée par l’annexe II de la convention de Berne et enregistrée sur la Red List de L'IUCN en 2002 et protégés en France par l'Protégée en France par l'Arrêté du 22 juillet 1993
Alpine salamander, Alpensalamander, Salamandra alpina, Salamandra alpina, Alpsalamander, Alpesalamander, Alpensalamander, Alppisalamanteri


La salamandrine à lunette ou Salamandrina tergidata (Lacépède 1788) est endémique de la péninsule italienne où elle affectionne basses montagnes, collines boisées, et ravins humides. D’une longueur comprises entre 8 à 11 cm, elle se caractérise par une tache triangulaire claire entre les yeux, quatre orteils aux pattes arrières (hormis le protée, les autres espèce européennes en possèdent toutes cinq) et par sa face ventrale éclatante. Sa peau est mate et sèche, sa colonne vertébrale et ses cotes sont saillantes. Elle peut émettre un venin virulent par les pores de sa peau et on a remarqué que cette espèces est moins soumis à la prédation que d’autres moins colorées.
La ponte comprend des œufs reliés par un cordon gélatineux peu visible, la métamorphose des larves est d’environ deux mois. On peut les identifier facilement par leur nombre de doigts aux pattes arrières.
Photo 1, Photo 2, Photo 3 

Statut : protégée par l’annexe II de la convention de Berne

(Southern) Spectacled Salamander, Brillensalamander, Salamandrina dagli occhiali, Glasögonsalamander, Brillesalamander, (Zuidelijke) Brilsalamander, Silmälasisalamanteri 



Le chioglosse du Portugal ou Chioglossa lusitanica (Bocage 1864).

Ce genre regroupe une seule espèce endémique du nord ouest de la péninsule ibérique.
D’une longueur maximale de 15cm, avec un corps extrêmement allongé, elle est le seule urodèle dont la queue fait une fois et demi à deux fois la longueur du corps qui se séparant facilement de ce dernier (autotomie) mettra quelques semaines à se régénérer mais en une version plus courte, ce qui est unique chez les urodèles ouest européens. Une autre particularité réside dans sa rapidité à se déplacer lorsqu’elle se sent menacée. Sa coloration, avec le dos brun roux, doré, cuivré avec les flancs plus sombres lui vaut outre manche le doux nom de « Gold striped salamander ».
La majeure partie de son existence se passe au bord des ruisseaux, dans les parties ombragées et rocheuses, chassant un petit insecte avec sa langue prolactile (voir vidéo). On la trouve de 800 à 1300m d’altitude. C’est un animal assez rare, distribué en petites populations distinctes dans des biotopes particuliers.
Photo 1, Photo 2, Photo 3


Elle est protégée par un loi en Espagne et est inscrite au red data book de l’IUCN
Golden-striped Salamander, Goldstreifensalamander, Chioglossa, Salamandra rabilarga, Salamandra-lusitânica, Guldstrimmig salamander, Gulstribet salamander, Goudstreepsalamander, Kultajuovasalamanteri

 


Sources texte :



http://www.infoscience.fr
http://nemys.ugent.be/
http://fr.wikipedia.org
http://www.uicn.fr/index.html


Sources photos :

http://calphotos.berkeley.edu


Sources vidéos :

http://autodax.net/
http://www.sciencedocu.de
http://www.arkive.org

Sources dessins :

Virginie&Chris