Lol tu veux me faire passer pour un vieil éleveur louche prônant la consanguinité ou quoi ?
Ce que je disais c'est que :
La mutation apparaît d'abord sur un allèle (donc l'individu devient hétérozygote). Mais vu que c'est souvent récessif, il faut que l'animal soit homozygote pour qu'il apparaisse albinos...
Donc pour avoir une chance de "fixer" une telle mutation, il faut faire se reproduire entre eux des individus hétérozygotes. Ou espérer une mutation dans une descendance hétérozygote, mais la proba est faible...
Et faire reproduire des individus hétérozygotes quand on ne sait pas qu'ils le sont, c'est pas facile !
Donc au final, pour avoir une chance de fixer une mutation de ce genre, il faut favoriser la consanguinité... Car la consanguinité favorise l'homozygotie (et c'est ça qui pose problème).
Donc souvent ça se résume à croiser plusieurs descendants ensemble, ou faire des back-cross si on sait quel parent est hétérozygote. En espérant avoir un jour un individu homozygote...
Avec les Urodèles, on a une "chance", c'est que y'a énormément d'oeufs, et apparemment un taux de mutation asse fort. Donc proportionnellement, plus de chances d'avoir des mutants que chez d'autres espèces.
Si on prend bien le soin d'examiner les jeunes larves, on peut sans doute en écarter des mutantes rapidement.
Maintenant le souci avec les cynops, et surtout les orientalis, c'est que y'a beaucoup de repro d'individus sauvages ou F1 (à la limite). Donc des animaux qui ont leur propre potentiel génétique, qu'il ne partagent pas avec leur partenaire.
Contrairement à des animaux de laboratoire genre axolotls qui sont reproduits entre descendants depuis un bout de temps.
Par contre si une souche captive de cynops se fixe un jour (ce que je souhaite), on verra pê apparaitre des mutations due à la consanguinité.
Après là c'est juste un étalage de faits ; je ne prend pas parti...